Encourager les enfants à jouer à ... rien !
Qui n'a jamais constaté avec une pointe de nostalgie le décalage entre l'abondance de jeux et d'activités proposés aux enfants d'aujourd'hui et sa propre expérience de jeux enfantins faits de tout et de ... rien ?
C'est justement parce que ce "rien" offre tout (l'imagination, la patience, le libre arbitre, l'échange...) que les institutions de la petite enfance subventionnées par la Ville de Genève ont développées, il y a une dizaine d'années, cette idée de ne jouer à "rien". Cette idée déconcertante a fait son chemin et est désormais proposée sous forme d'ateliers du "rien" au sein de plus en plus de structures de la petite enfance.
Une véritable révolution dans un monde ou tout est à portée de mains !
Inviter de jeunes enfants à évoluer dans une pièce vide de meubles et d'objets peut sembler déroutants de prime abord. Les enfants, peu habitués à ce dénuement, sont un peu perplexes les premières minutes, ayant tendance à se rapprocher des professionnels de la petite enfance présents et à les imiter.
Les Assistants Éducatifs Petite Enfance (AEPE) présents ne réagissant pas, les tout-petits entament une phase d'action d'où émergent des rires et des jeux de rien : cache-cache, course, danse... Ils bougent et envahissent l'espace comme si de rien n'était, en se rapprochant les uns des autres.
À cet âge les enfants n'ont pas encore acquis les compétences pour les jeux de groupe, pourtant on observe que cette absence favorise la relation à l'autre. Les uns à côtés des autres sans autre distraction, les interactions se créent entre enfants et les jeux avec.
D'autre part, on observe que l'absence d'objets diminue les conflits, les enfants ne se disputant plus pour un jouet. Ils prennent plaisir à être ensemble, simplement, ce qui se manifeste par des rires.
Ces ateliers du "rien" offre une page blanche aux enfants dont ils décident eux-mêmes du contenu.
C'est justement parce que ce "rien" offre tout (l'imagination, la patience, le libre arbitre, l'échange...) que les institutions de la petite enfance subventionnées par la Ville de Genève ont développées, il y a une dizaine d'années, cette idée de ne jouer à "rien". Cette idée déconcertante a fait son chemin et est désormais proposée sous forme d'ateliers du "rien" au sein de plus en plus de structures de la petite enfance.
Une véritable révolution dans un monde ou tout est à portée de mains !
Comment s'organisent ces ateliers du "rien" ?
Inviter de jeunes enfants à évoluer dans une pièce vide de meubles et d'objets peut sembler déroutants de prime abord. Les enfants, peu habitués à ce dénuement, sont un peu perplexes les premières minutes, ayant tendance à se rapprocher des professionnels de la petite enfance présents et à les imiter.
Les Assistants Éducatifs Petite Enfance (AEPE) présents ne réagissant pas, les tout-petits entament une phase d'action d'où émergent des rires et des jeux de rien : cache-cache, course, danse... Ils bougent et envahissent l'espace comme si de rien n'était, en se rapprochant les uns des autres.
Une absence d'objets qui favorise la relation à l'autre
À cet âge les enfants n'ont pas encore acquis les compétences pour les jeux de groupe, pourtant on observe que cette absence favorise la relation à l'autre. Les uns à côtés des autres sans autre distraction, les interactions se créent entre enfants et les jeux avec.
D'autre part, on observe que l'absence d'objets diminue les conflits, les enfants ne se disputant plus pour un jouet. Ils prennent plaisir à être ensemble, simplement, ce qui se manifeste par des rires.
Ces ateliers du "rien" offre une page blanche aux enfants dont ils décident eux-mêmes du contenu.
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